Dois-je (continuer de) voyager ou prendre un logement, un job et me caser quelque part?
Cette question, je me la suis posée plusieurs fois pendant notre voyage en famille. Mais pour dire vrai c’est pas le métro-boulot-dodo qui me manque, c’est plutôt l’envie d’avoir mon propre chez moi.
Ca va faire 6 mois qu’on voyage en famille. Et même si au début, j’étais contente de quitter ma ville, ma région, mon pays.
Au bout du 5e mois je commençais à envier ces familles qui ont l’air d’avoir trouvé le bonheur dans leur travail et dans leur maison. Pourtant ce n’est pas ce que je veux (je vous explique tout ça plus bas).
C’est fou, hein! On veut toujours ce qu’on n’a pas. C’est horrible de ne pas être content avec ce qu’on a.
Plusieurs fois, je me suis retrouvée à regarder des maisons sur le net, à lire les conditions pour recevoir un prêt hypothécaire, à imaginer comment je décorerai notre future maison, à rechercher les arbres fruitiers qui donnent des fruits rapidement.
Oh la la, rien que d’y penser, ça me met mal à l’aise.
Mal à l’aise car au fond de moi je sais que c’est une chance de pouvoir vivre ce qu’on vit en famille.
Cette aventure à travers l’Europe. Etre ensemble et voir nos enfants apprendre, grandir, s’adapter.
Donc je me dis qu’il faut en profiter. Mais vraiment. Car c’est fort possible qu’une fois installés quelque part, on aura envie de repartir.
Et puis pour nous, le voyage nous permet d’épargner. On choisit de vivre dans des endroits où la vie est moins chère et ça nous permet d’économiser.
Si on continue sur cette voie, j’suis certaine qu’on pourra s’acheter cette petite maison dans la prairie. On cultivera nos propres fruits et légumes, on aura nos animaux. On fera nos confitures, nos conserves et notre fromage.
C’est bien de rêver. Mais à un moment donné, il faut passer à l’action n’est-ce pas?
Nous, on a rêvé de cette vie de voyage en famille. On a connu la peur de tout quitter.
Mais rien que de penser à ce dont on se priverait si on n’agissait pas, était source d’insomnie.
Donc on a agi.
– Il ne faut pas rever sa vie mais vivre ses reves. –
Certains rêvent de voyager, d’autres rêvent de s’installer.
Nous on a décidé de continuer de voyager. Mais lentement, car on n’est pas pressés.
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